Fanny dans le role de Sarah
Septembre 2002: Fanny Ardant interprète "Sarah" au théâtre
Edouard 7
Sarah de John MURREL Eté 1922... Sarah Bernhardt... |
Fanny ARDANT et Robert HIRSCH Adaptation française Eric-Emmanuel SCHMITT Mise en scène Bernard MURAT Décor Nicolas SIRE |
Portrait de Sarah Bernhardt
PARIS (AFP) - Sarah Bernhardt (1844-1923) connut de son vivant une gloire certainement
unique et fut une comédienne pionnière dans sa façon de
mener sa carrière : elle revit 75 ans après sa mort à la
scène à Paris et dans une nouvelle biographie.
Cette fascination se manifeste à nouveau cet automne à Paris au
Théâtre Edouard VII avec "Sarah" du Canadien John Murrell,
une pièce jouée dans le monde entier et que la France a découverte
dès 1981. Après Delphine Seyrig, Fanny Ardant incarne Sarah Bernhardt
au soir de sa vie.
D'autre part paraît une nouvelle biographie de cette figure de légende "La Divine, le roman de Sarah Bernhardt" par Michel Peyramaure (Robert Laffont 21,20 euros).
Ce livre s'ajoute à une liste déjà bien fournie : Il y a deux ans Claudette Joannis, publiait sous le titre "Sarah Bernhardt, +Reine de l'attitude+", un portrait intime de celle dont la "voix d'or" avait valu à cette star d'être surnommé de son vivant "La Divine" (Payot, 18,29 euros), après trois biographies modernes et documentées publiées entre 1968 et 1994, sans oublier celles qui, après sa mort et dans les années trente, mirent l'accent sur la carrière de Sarah Bernhardt.
Sur la scène du Théâtre Edouard VII, la "Sarah" de Fanny Ardant, toute de blanc vêtue, assise dans un fauteuil (Sarah Bernhardt avait été amputée d'une jambe en 1915), dialogue avec un unique partenaire, son secrétaire particulier Georges Pitou, interprété par Robert Hirsch.
L'été 1922, dans sa propriété de Belle-Ile-en-mer, la comédienne qui sent la fin prochaine, dicte ses souvenirs. La complicité active de Georges Pitou lui permet de revivre certains moments de sa vie, des personnages qu'elle a croisés et ont compté pour elle. Une occasion pour Robert Hirsch, véritable ludion, d'imiter la maman qui n'aimait pas sa fille, la religieuse qui l'accueillit dans sa pension pour jeunes filles, son imprésario américain, Oscar Wilde etc...
Le couple est tour à tour drôle et attendrissant, complice, Fanny Ardant très grande dame, plus en retrait que Robert Hirsch riche de l'expérience d'une carrière exceptionnelle au théâtre, ici mise en scène par Bernard Murat.
On retrouve la figure de Georges Pitou dans le livre de Michel Peyramaure dont l'originalité est de s'appuyer sur les témoignages de proches de Sarah Bernhardt, mais aussi de ceux qui l'ont détestée et d'illustres personnages comme Victorien Sardou, Edmond Rostand et Sacha Guitry.
Du premier, elle créa notamment en 1887 "La Tosca", du second
surtout en 1900 "L'aiglon". Sacha Guitry fut un ami qui au lendamain
de la mort de la comédienne lança une souscription auprès
des gens de théâtre afin d'élever "une statue très
belle d'un marbre impérissable". En 1926 était réalisé
un monument, signé Français Sicard, représentant Sarah
Bernhardt en Phèdre (un des grands rôles en 1874 à la Comédie-Française),
il orne toujours la place Malesherbes.
La piece a ete reprise par Anny Duperey depuis le 17 janvier
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